Plus rien ne bouge

Edito du Mercredi 1er Août 2018

Illustration de l'édito



Plus rien ne bouge. Battre un cil, c'est prendre le risque d'être en sueur. Le mois d'août porte mal son nom. Il n'a rien de doux. Il est écrasant, assommant.

Les derniers habitants des grandes villes rampent fébrilement jusqu'aux points d'eau croupie qui s'évaporent lentement. Dans les campagnes, on se barricade dans les maisons, calfeutrant la moindre fissure par laquelle la chaleur pourrait s'infiltrer. Les chiens lèchent le carrelage pour trouver de la fraicheur. Le long des plages, les touristes, aussi fondus que des glaces au steak haché, se ventilent avec le dernier numéro de Paris Gala sur le mariage princier des pingouins de la banquise. Ils aimeraient se rafraichir dans la mer mais le plastique chauffe l'eau démesurément.

Vivement l'automne, que l'on puisse râler à cause de la pluie puis l'hiver avec son froid à la con !





Texte et dessin de Monsieur K











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