MARS

Edito du Vendredi 1er Mars 2019

Illustration de l'édito Il y a bien longtemps, des humains commencèrent à scruter le ciel nocturne avec une telle assiduité, qu'ils finirent par remarquer que certains astres semblaient changer de position d'un mois à l'autre.
Ces astres vaquaient parmi les autres étoiles.
On appela alors ces astres des errants, des vagabonds ou "planêtês" en ancien grec.

Encore loin de s'imaginer que la Terre était elle aussi une planète, nous imaginâmes que ces astres vagabonds étaient des dieux et que l'astre le plus rouge de tous, celui de la couleur du sang, devait être le dieu de la guerre.

Plus tard, la république Romaine décidât que la nouvelle année commencerait au retour des beaux jours, quand le sol redevient fertile.
Quand la guerre peut reprendre après l'hiver.
L'année commençait en Mars.

Puis le temps a passé, certains mythes furent oubliés, de nouveaux furent construits.
Aujourd’hui encore, nous appelons Mars, le mois du retour des beaux jours.
En un certain sens, un mythe est devenu notre réalité.
Une ancienne légende qui a traversé les ages et qui s'inscrit encore dans notre quotidien.

Bien sûr bien d'autres mythes furent crées ou oubliés.
Parmi ceux-ci, on entend parfois que les conteurs d'histoires, les créatifs, les poètes et les artistes, ne seraient pas vraiment importants.
Il paraîtrait qu'on ne devrait pas rêver à ce qu'il peut y avoir au delà des étoiles quand la situation devient si laide sur notre petite planète.

Je vous propose de profiter de ce mois de la guerre pour affirmer l'importance de l'imagination. L'importance de raconter des histoires.
Clamer qu'il est vital de continuer à river nos yeux vers nos rêves même si nous pataugeons dans les désastres.

Car les mythes d'aujourd'hui seront peut-être les quotidiens de demain.

Texte et dessin de Mr Clark

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